A l'origine un éperon rocheux dominant l'Ourche permettant une protection naturelle idéale, a permis l'installation d'un village celte appelé "fossés de Châtillon".

Par de nombreuses déformations successives les "fossés de Châtillon" ont donné : "Claudon" du celte "claodo" qui signifie fossé, vallée creuse.

Claudon faisait partie du Duché de Lorraine et de la seigneurie de Darney.

Après l'installation de monastères et de prieurés, le duc de Lorraine décida d'installer en forêt de Darney des Gentilshommes Verriers par la charte des verriers de 1448.

Claudon était alors situé dans la "Communauté des granges et verreries".

Cette communauté avait la particularité de ne pas avoir de chef-lieu qui se situait au domicile du responsable de la Communauté.

Les actes de baptêmes, mariages et sépultures étaient alors pris en charge par la paroisse d'Attigny.

Prenant en compte l'augmentation de la population, la paroisse de Claudon fut créée le 15 novembre 1763.

Une installation progressive de forges fera progressivement de Claudon un petit centre industriel réputé pour la qualité de ses aciers.

Au moment de la Révolution française, Claudon comprenait onze verreries, sept forges royales, trois moulins, une scierie, une tuilerie... Puis après le déclin de ces industries, Claudon deviendra un bourg agricole et forestier.

 HIstoire de la commune

"Claudon, désigné autrefois sous le nom de Châtillon, n’était anciennement qu'un des hameaux dont la réunion formait ce qu'on appelait la communauté des "Verreries et Granges".

Celle communauté était composée d'un grand nombre de verreries et de granges répandues dans la forêt de Darney, au nombre d'environ 200 feux; elle n'avait pas de chef-lieu fixe; ce dernier variait suivant la demeure des maires et syndics annuels. Les habitants n'appartenaient à aucune paroisse particulière, et n'étaient reçus dans celles de Belrupt et d'Attigny que par emprunt, et ensuite des traités et compositions faits avec les curés desdits Attigny et Belrupt par le chapitre de Darney, auquel appartenaient la desserte et les droits paroissiaux par la concession du duc Antoine, en 1531.

Mais Sur les instances de M. Bresson, lieutenant-général au bailliage de Darney, et par une convention en 26 articles arrêtée entre M. le Cardinal de Choiseul, archevêque de Besançon et M. Drouas, évêque de Toul, approuvée et autorisée par arrêt du conseil d'état de Lorraine du 15 novembre 1763, il fur érigé deux vicaireries dans les forêts de Darney pour tout ce qui composait la communauté des Verreries-et-Granges.

L'une, diocèse de Besançon eut pour chef-lieu Hennezel; l'autre, diocèse de Toul, eut pour chef-lieu Claudon, En conséquence, on bâtit, dans chacune de ces deux localités, une église el un presbytère, à la construction desquels Stanislas contribua par ses bienfaits, La convention dont nous avons parlé précédemment règle l'étendue de chaque vicairerie, les droits et émoluments du vicaire, etc.

Celui de Claudon eut la desserte de Sennenes, Henricel, St-Vaubert ou verrerie Thomas, la Sybille, la Grande--Catherine, Brisécuelle, Couchaumont, Leppenoux, Beauregard, le Grillon, les Granges-Rouges, les Trois-Bans, la grange la Besse, et généralement tout ce qui est au midi de la Saône, et en outre la Scie-Brabant, le Hubert et Droiteval, pour ce qui ne dépendait pas du prieuré.

La juridiction du vicaire d'Hennezel s'étendit sur les lieux suivants: Thiétry, Houdrichapelle, Grange aux-Bois, la Hutte, Ste-Marie, la Frison, la Planchotte, Briseverre, Clairey, Moulin-Robert, Pierreville, le Torchon, Clairefontaine, partie de la Pille et de la Bataille et de verrerie de Belrupt.

Historique